Tout savoir sur le métier de chauffeur de taxi
Publié par PASURITE SLU le
Propriétaire ou exploitant indépendant, le « taxi » doit être détenteur d'une autorisation de stationnement appelée communément « licence de taxi ». En plus d’attendre les clients et de les conduire vers leurs destinations, le chauffeur de taxi, devra planifier une stratégie de prise en charge lui permettant d'être le plus profitable possible, tel qu'être présent aux moments adéquats sur des lieux stratégiques comme les gares, les aéroports, les discothèques, etc.
Conditions de travail et statuts des chauffeurs de taxis
Les conditions de travail peuvent parfois être difficiles : stress de la conduite urbaine, position assise durant de longs moments, travail pendant les jours fériés ou les nuits. Il est en revanche possible pour le chauffeur de taxi d'organiser à sa guise ses horaires de travail et être ainsi davantage autonome. Son instrument de travail est un véhicule équipé des dispositifs propres à la profession : indicateur lumineux de tarif, système de communication radio, compteur horokilométrique, GPS, système d’information du trafic, téléphonie mobile, terminal de paiement, etc., ainsi que des équipements permettant de maintenir l'habitacle toujours propre, tels que des tapis de voiture rapides à nettoyer ou encore de confortables couvre sièges voiture, etc.
La profession de chauffeur de taxi regroupe 3 statuts distincts: les artisans (56%), conduisent leur propre véhicule ; 27 % sont des chauffeurs locataires qui louent leur véhicule auprès de prestataires spécialisés et enfin, les conducteurs salariés qui représentent 17 % de la profession, sont employés par une entreprise de taxi.
Études et formation taxi
Plusieurs conditions préalables sont requises :
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Être en possession du permis de conduire B depuis plus de 3 ans ou plus de 2 ans si un apprentissage anticipé de la conduite a été réalisé.
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Visite médicale obligatoire.
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Casier judiciaire vierge.
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Diplôme de secouriste d'au moins 2 ans, comme le PSCN1 (Secours Civiques et Prévention de Niveau 1).
Les chauffeurs de taxi sont également tenus de suivre une formation continue en fonction de leur ancienneté. C'est le ministère de l’Intérieur qui gère la profession de conducteur de taxi et qui fixe la réglementation pour la délivrance du Certificat de Capacité Professionnelle (CCPCT), obligatoire pour exercer. Ce type de préparation n'est pas assuré par l’Éducation nationale mais par des centres de formation agréés. L'examen peut également se préparer en candidature libre. Cependant, il est recommandé de suivre une formation de 2 mois dans l'un de ces centres agréés, puis réaliser une épreuve de conduite et de comportement. Le coût de la formation s'élève à environ 3 000 euros. Le dossier de candidature est à déposer à la Préfecture de police du domicile.
Évolutions de la profession de taxi
En attendant d'engranger suffisamment d’expérience et d'avoir la possibilité financière d’acquérir l’autorisation de stationnement, elle-même soumise à un nombre limité d'immatriculations, le statut de chauffeur-locataire n'est bien souvent qu'un passage intermédiaire avant d'exercer comme artisan. Par ailleurs, les conducteurs de taxi ont la possibilité d'orienter leur activité vers des transports plus spécialisés : handicapés, scolaires, grande remise, livraison de médicaments, etc.