Acheter une voiture en 2025 ? Voici les 10 modèles à fuir absolument selon les experts

Top 10 des voitures les moins fiables en 2025 : Le classement qui fait trembler les constructeurs

Dans l'industrie automobile, la différence entre un véhicule de qualité et un cauchemar mécanique est parfois moins évidente qu'il n'y paraît. Nos confrères britanniques d'Honest John ont récemment publié leur classement annuel des modèles à éviter absolument - ces véhicules qui vous garantiront factures exorbitantes et nuits blanches à répétition. Examinons de près ce palmarès peu enviable des pires voitures de 2025.

 

Ford Focus 2019-2025 peu fiable

10. Ford Focus (2018-aujourd'hui) : Les problèmes du moteur EcoBoost et de la boîte PowerShift révélés

Lancée il y a plus de vingt ans, la première Focus avait su conquérir un public lassé par la médiocre Ford Escort. Malheureusement, la dernière génération, commercialisée depuis 2018, renoue avec les pires défauts de fiabilité de son ancêtre.

La Ford Focus représentait, à sa naissance en 1998, un tournant majeur dans la stratégie du constructeur américain sur le segment C. Remplaçante de l'Escort, cette berline compacte au design novateur et au comportement routier dynamique avait rapidement séduit une clientèle européenne à la recherche d'une alternative crédible aux références du segment.

Mais la quatrième génération lancée en 2018 semble avoir trahi l'héritage de ses aînées. Si les qualités dynamiques restent au rendez-vous avec un châssis toujours aussi efficace et un comportement routier au-dessus de la moyenne, la fiabilité s'est considérablement dégradée. Cette Focus conserve pourtant des atouts séduisants : design moderne, belle habitabilité, équipements technologiques complets et tarifs raisonnables. Mais ces qualités s'effacent malheureusement devant l'accumulation de problèmes techniques.

Le principal point noir se concentre autour du bloc essence 1.0 EcoBoost, véritable concentré d'innovations technologiques sur le papier, mais cauchemar mécanique dans la réalité. Ce trois cylindres turbocompressé, conçu pour répondre aux normes d'émissions toujours plus strictes, souffre d'une conception intrinsèquement défaillante. Le système de lubrification et la courroie de distribution baignant dans l'huile constituent le talon d'Achille d'un moteur dont les problèmes peuvent rapidement se transformer en catastrophe financière pour le propriétaire.

La gamme diesel n'est pas en reste avec le fameux bloc "Panthère", successeur d'un "Puma" déjà peu fiable, et qui perpétue une tradition de fragilité mécanique. Quant à la boîte PowerShift, elle fait partie de ces transmissions automatiques à double embrayage qui, en cherchant à concilier l'agrément d'une automatique et la sobriété d'une manuelle, n'arrive finalement à satisfaire aucune de ces deux promesses tout en ajoutant des problèmes de fiabilité.

Ford, qui avait su redorer son blason en termes de qualité depuis les années 2000, semble donc faire machine arrière avec cette Focus qui rappelle les heures sombres de l'Escort. Une déception d'autant plus grande que la marque avait convaincu avec les générations précédentes de ce modèle emblématique.

Principaux problèmes identifiés :

  • Moteur 1L 3 cylindres EcoBoost : véritable catastrophe mécanique avec des casses récurrentes du tendeur de distribution
  • Dégradation de la courroie immergée dans l'huile, entraînant la circulation de débris dans tout le système de lubrification
  • Moteurs diesel "Panthère" également problématiques : injecteurs défectueux, courroie de distribution humide se désagrégeant, pistons fendus
  • Boîte automatique PowerShift défaillante, alternant entre fonctionnement saccadé et pannes complètes
  • Électronique embarquée défectueuse : GPS dysfonctionnel, écran tactile instable, fermeture centralisée capricieuse, problèmes d'éclairage

 

BMW X1 peu fiable

9. BMW X1 : premium aux problèmes mécaniques et électroniques inattendus

Malgré son positionnement premium et ses promesses de "plaisir de conduite", le X1 de dernière génération cumule les défauts techniques majeurs.

Le BMW X1 illustre parfaitement le dilemme auquel font face les constructeurs premium contemporains : proposer des SUV compacts accessibles sans pour autant diluer l'image de marque. Entré dans le segment en 2009, ce "Sport Activity Vehicle" comme l'appelle BMW a rapidement rencontré le succès commercial, devenant l'un des modèles d'entrée de gamme les plus vendus de la marque à l'hélice.

D'abord propulsion comme le veut la tradition munichoise, puis passé à la traction avant avec sa deuxième génération (F48) en 2015, le X1 a progressivement sacrifié son "ADN BMW" sur l'autel de la rationalisation industrielle, partageant désormais sa plateforme avec les Mini. Ce revirement stratégique s'accompagne malheureusement d'une dégradation notable de la fiabilité qui contraste fortement avec l'image d'excellence mécanique longtemps associée au constructeur bavarois.

Le X1 reste pourtant un véhicule séduisant sur le papier, offrant un habitacle spacieux et bien fini, un comportement routier plutôt dynamique pour un SUV, et l'aura d'une marque prestigieuse. Son style extérieur caractéristique et son tableau de bord orienté vers le conducteur perpétuent l'identité visuelle chère aux aficionados de la marque.

Mais ces qualités sont largement ternies par les multiples problèmes techniques qui émaillent le quotidien de nombreux propriétaires. La boîte automatique ZF, pourtant réputée pour sa robustesse chez d'autres constructeurs, souffre ici de calibrages perfectibles entraînant une expérience de conduite dégradée. Les motorisations, jadis point fort indiscutable de BMW, montrent des signes de faiblesse inquiétants, tant sur les versions essence que diesel.

Plus préoccupant encore, l'électronique embarquée semble conçue selon le principe de l'obsolescence programmée, avec des défaillances nombreuses survenant souvent juste après l'expiration de la garantie. Une stratégie qui interroge sur les priorités d'un constructeur qui a longtemps fondé sa réputation sur l'excellence technique et la durabilité de ses produits.

Le X1 symbolise ainsi le paradoxe d'un premium abordable qui peine à tenir ses promesses sur le long terme, coincé entre des exigences de rentabilité et la nécessité de maintenir une image d'excellence technologique de plus en plus difficile à justifier.

Points critiques :

  • Boîte automatique ZF à 8 rapports : passages de vitesses saccadés, à-coups fréquents et mises en sécurité intempestives
  • Moteurs essence : consommation d'huile excessive
  • Blocs diesel 1800 et 2.0 fragilisés par des injecteurs défaillants, turbos peu fiables, problèmes de vanne EGR et encrassement prématuré
  • Électronique embarquée programmée pour tomber en panne dès la fin de garantie : capteurs de stationnement, écrans multimédia et systèmes d'aide à la conduite particulièrement touchés

 

Opel Astra 2015-2022 peu fiable

8. Opel Astra (2015-2022) : Une voiture familiale aux défauts mécaniques et électroniques inattendus

Longtemps symbole de la voiture fonctionnelle sans histoire, l'Astra de génération 2015-2022 peine à maintenir cette réputation.

L'Opel Astra incarne depuis des décennies la philosophie de la marque allemande : proposer des voitures rationnelles, accessibles et sans extravagance. Commercialisée depuis 1991 comme remplaçante de la Kadett, cette compacte a traversé les époques en restant fidèle à son positionnement de voiture familiale raisonnable, séduisant une clientèle en quête de simplicité et de fiabilité.

La génération K, lancée en 2015, marquait un tournant pour le modèle avec un design plus affirmé et des ambitions qualitatives revues à la hausse. Développée sous l'ère General Motors, cette Astra visait à concurrencer plus frontalement la référence Volkswagen Golf, notamment sur le terrain de la qualité perçue et des technologies embarquées. Son châssis allégé et sa tenue de route précise constituaient d'indéniables points forts.

Cette génération d'Astra avait également l'ambition de redresser l'image d'Opel, alors en difficultés économiques chroniques. Un pari qui semblait réussi dans les premiers mois suivant son lancement, avec des retours critiques positifs et une place de finaliste au titre de "Voiture de l'Année 2016" en Europe. Son habitacle spacieux, son confort de roulement et ses équipements modernes à prix compétitifs séduisaient la presse et le public.

Mais l'épreuve du temps a progressivement révélé les faiblesses de cette génération K, notamment après le rachat d'Opel par le groupe PSA (devenu Stellantis). Les moteurs essence 1.4 Turbo, conçus par General Motors, ont rapidement montré des signes de fragilité préoccupants, tandis que les blocs diesel souffraient de problèmes récurrents d'injection et d'embrayage.

Plus décevant encore, la qualité des matériaux et des assemblages, pourtant mise en avant lors du lancement, s'est rapidement dégradée avec l'usage, trahissant des économies réalisées au détriment de la durabilité. L'électronique embarquée, censée donner un coup de jeune à l'image de la marque, s'est transformée en source de frustration pour de nombreux propriétaires confrontés à des bugs à répétition.

Cette Astra K illustre ainsi les difficultés d'un constructeur à maintenir un niveau de qualité satisfaisant dans un contexte économique tendu et lors d'une transition entre deux propriétaires aux philosophies industrielles différentes. Une déception d'autant plus grande que la marque à l'éclair avait justement bâti sa réputation sur la fiabilité de ses produits.

Faiblesses majeures :

  • Moteur essence 1.4 Turbo : refroidissement défaillant provoquant surchauffe et fuites de liquide
  • Versions diesel affectées par des problèmes d'injection et d'embrayage
  • Défauts électroniques multiples : écran central qui se fige, démarrage capricieux avec le système Keyless, pannes des feux LED
  • Finition intérieure de qualité médiocre

 

Mercedes Classe A peu fiable

7. Mercedes Classe A : Belle en apparence, décevante à l'usage

La Classe A illustre parfaitement la stratégie du "restaurant étoilé servant des plats surgelés" - une façade prestigieuse masquant une réalité technique décevante.

La Mercedes Classe A a connu l'une des transformations les plus radicales de l'histoire automobile récente. Née en 1997 sous la forme d'un monospace compact à l'allure de mini-van, elle s'est métamorphosée en 2012 (3ème génération) en une berline compacte conventionnelle aux lignes sportives. Ce repositionnement stratégique visait à rajeunir l'image de Mercedes-Benz et à attirer une clientèle plus jeune, sensible au design et à la technologie.

La quatrième génération, lancée en 2018, pousse encore plus loin cette logique avec un style extérieur agressif et un habitacle révolutionnaire pour la catégorie. Son double écran numérique flottant et son système MBUX à commande vocale "Hey Mercedes" ont marqué les esprits et établi de nouveaux standards dans le segment des compactes premium. Sur le plan marketing, la réussite est totale : la Classe A devient le cheval de Troie permettant à l'étoile de Stuttgart de conquérir une nouvelle génération d'acheteurs.

Mais cette séduction opère principalement dans la sphère du marketing et du design. Car sous ses atours de vitrine technologique premium, la Classe A cache une réalité bien moins flatteuse. Partageant sa plateforme MFA2 avec des modèles plus modestes comme la Renault Mégane (fruit de l'alliance Renault-Nissan-Mercedes), cette compacte luxueuse fait l'objet de compromis techniques qui affectent sa fiabilité à long terme.

Les moteurs diesel, autrefois fleurons de la marque à l'étoile, souffrent désormais de problèmes d'injection récurrents, tandis que la boîte 7G DCT, fruit d'une collaboration avec Getrag, peine à offrir la douceur et la fluidité attendues d'une Mercedes. Plus problématique encore, l'électronique embarquée, pourtant mise en avant comme argument de vente principal, se révèle capricieuse et sujette à des bugs incompatibles avec l'image d'excellence technique associée à la marque.

Cette Classe A symbolise ainsi le dilemme des constructeurs premium traditionnels face à la démocratisation du luxe : comment maintenir des volumes de vente en croissance tout en préservant les standards de qualité qui ont fait leur réputation ? La réponse apportée par Mercedes avec cette génération semble privilégier l'image et l'apparence au détriment de la substance technique, une approche risquée qui pourrait, à terme, diluer la valeur de l'étoile.

Problèmes récurrents :

  • Moteurs diesel 180d et 200d : pertes de puissance inexpliquées liées à des défauts d'injection
  • Boîte automatique 7G DCT à double embrayage générant des à-coups violents et des passages de rapports irréguliers
  • Système MBUX et écrans tactiles victimes de bugs nécessitant le redémarrage complet du véhicule
  • Aides à la conduite et GPS au fonctionnement aléatoire

 

Peugeot 308 II Peu fiable

6. Peugeot 308 : Les défauts moteurs à vérifier impérativement

Le slogan "Motion & Emotion" de Peugeot prend une tournure ironique face aux nombreux déboires techniques de la 308.

La Peugeot 308 de deuxième génération, lancée en 2013 et restylée en 2017, incarnait la renaissance stylistique et qualitative de la marque au lion. Élue "Voiture de l'Année 2014" en Europe, cette compacte avait impressionné par son design épuré, son habitacle novateur baptisé i-Cockpit et sa qualité de fabrication en nette progression par rapport à la génération précédente.

Cette 308 représentait la concrétisation de la montée en gamme voulue par Peugeot, qui ambitionnait de se positionner comme l'alternative française crédible aux références allemandes. Sur le plan du design, le pari semblait réussi : ligne élégante, finitions soignées, ergonomie repensée avec le petit volant caractéristique et les compteurs en position haute. La presse spécialisée saluait alors un véritable bond qualitatif pour le constructeur français.

Mais c'est sur le terrain de la fiabilité mécanique que cette génération a rapidement déçu. Au cœur du problème : les moteurs essence PureTech, développés à grands frais et présentés comme des prouesses technologiques lors de leur lancement. Ces trois cylindres turbocompressés, conçus pour répondre aux normes d'émissions Euro 6, se sont révélés être l'une des plus grandes catastrophes industrielles de l'histoire récente de Peugeot.

Le système de courroie de distribution baignant dans l'huile, censé améliorer la longévité et réduire le bruit de fonctionnement, s'est transformé en cauchemar pour de nombreux propriétaires. La dégradation prématurée de cette courroie, libérant des particules dans le circuit de lubrification, entraîne une cascade de défaillances pouvant aboutir à la destruction pure et simple du moteur, parfois à des kilométrages étonnamment bas.

Plus inquiétant encore, les moteurs diesel, jadis point fort historique de PSA, n'offrent pas une alternative plus fiable. Le 1.5 BlueHDI, avec sa chaîne de distribution mal conçue, et son système de dépollution complexe sujet aux cristallisations d'AdBlue, multiplie également les points faibles. L'électronique embarquée, autre vitrine technologique de cette 308, se montre tout aussi capricieuse, transformant l'expérience utilisateur en parcours semé d'embûches.

Cette 308 incarne ainsi le paradoxe d'une voiture séduisante sur le papier et à l'essai, mais qui se transforme en gouffre financier sur la durée. Un coup dur pour l'image de Peugeot qui avait justement axé sa communication sur la fiabilité retrouvée et la qualité de fabrication en progression.

Défauts majeurs :

  • Moteur PureTech : véritable catastrophe industrielle avec consommation d'huile excessive, courroie de distribution se désagrégeant dans l'huile, perte d'assistance au freinage, segmentation défaillante
  • Moteurs diesel 1.5 HDI équipés d'une chaîne de distribution mal conçue (montée entre les deux rangées d'arbres à cames)
  • Pompes d'injection fragiles et système d'alimentation vulnérable aux problèmes de cristallisation d'AdBlue
  • Électronique capricieuse : bugs d'écran tactile, GPS défaillant, caméra de recul fantomatique

 

Mercedes Classe C 2014-2021 peu fiable

 5. Mercedes Classe C : L'étoile déchue aux problèmes de fiabilité révélés

L'étoile sur le capot ne garantit plus la fiabilité légendaire d'antan, comme le prouve cette Classe C aux multiples faiblesses.

La Mercedes Classe C occupe une place stratégique dans la gamme du constructeur allemand. Lancée initialement en 1993 comme remplaçante de la 190, cette berline moyenne incarne l'accès à l'univers Mercedes pour de nombreux clients, tout en conservant l'ADN luxury et technologique de la marque à l'étoile. Longtemps perçue comme une "mini Classe S", elle a su s'imposer comme une référence dans son segment, notamment face à ses rivales directes que sont les BMW Série 3 et Audi A4.

La génération W205, commercialisée de 2014 à 2021, marquait une évolution significative avec un design plus dynamique, un habitacle inspiré des modèles supérieurs et une débauche de technologies embarquées. Allégée de près de 100 kg par rapport à sa devancière grâce à l'utilisation d'aluminium et d'aciers à haute résistance, cette Classe C promettait un comportement routier plus agile et des consommations réduites.

Sur le plan commercial, cette génération a connu un succès indéniable, séduisant une clientèle attachée au prestige de l'étoile tout en attirant de nouveaux acheteurs séduits par son design moderne et ses équipements high-tech. L'habitacle particulièrement réussi, avec ses matériaux nobles et son ergonomie soignée, contribuait largement à cette impression de "luxe accessible" cultivée par la marque.

Mais cette sophistication croissante s'est accompagnée d'une complexification technique qui a mis à mal la réputation de fiabilité longtemps associée à Mercedes-Benz. Les moteurs diesel OM 651, pourtant conçus pour être des références en termes de longévité, ont rapidement montré des signes de faiblesse préoccupants, avec notamment des turbos fragiles et des problèmes de chaîne de distribution.

La transmission 9G-Tronic, présentée comme une avancée majeure lors de son lancement, s'est révélée capricieuse et source de frustrations quotidiennes pour de nombreux propriétaires. Plus inquiétant encore, l'électronique embarquée, censée représenter la quintessence du savoir-faire allemand, multiplie les dysfonctionnements parfois graves, comme ces démarrages impossibles liés au système Keyless-go.

Cette Classe C illustre ainsi le dilemme des constructeurs premium contemporains : proposer toujours plus de technologies et d'innovations pour justifier leur positionnement, au risque de compromettre la fiabilité et la durabilité qui faisaient jadis leur réputation. Un pari risqué pour Mercedes, dont l'image de marque reste intimement liée à l'excellence technique et à la robustesse de ses productions.

Principaux dysfonctionnements :

  • Moteurs diesel OM 651 sujets à des casses de turbo en série
  • Bruits de claquement au démarrage causés par des chaînes de distribution qui s'allongent
  • Boîte 9G Tronic capricieuse alternant entre calages intempestifs et changements de rapports saccadés
  • Problèmes électroniques multiples : affichage fantaisiste du tableau de bord numérique, GPS qui se bloque, démarrages impossibles liés au système Keyless-go

 

MG ZS Peu fiable

4. MG ZS : Prix attractif mais finition catastrophique

Tel un groupe rock britannique tentant un comeback après 30 ans d'absence, le constructeur MG (désormais chinois) propose un ZS bien en-deçà des standards attendus.

Le nom MG (Morris Garages) évoque immédiatement pour les passionnés d'automobile les petits roadsters britanniques sportifs qui ont fait la gloire de la marque depuis sa création en 1924. Rachetée en 2007 par le groupe chinois SAIC Motor après la faillite de MG Rover, la marque a connu une renaissance sous pavillon asiatique, mais avec une orientation radicalement différente de son héritage historique.

Le MG ZS, lancé en 2017, s'inscrit dans cette nouvelle stratégie en proposant un SUV compact aux tarifs particulièrement agressifs. Commercialisé à des prix défiant toute concurrence sur le marché européen, ce modèle se positionne comme une alternative économique aux références du segment. Son design plutôt consensuel, inspiré des codes esthétiques occidentaux, et son équipement relativement généreux pour le prix contribuent à le rendre séduisant au premier abord.

Mais cette attractivité tarifaire masque des compromis qualitatifs majeurs qui rappellent les premiers pas des constructeurs coréens en Europe dans les années 1990. L'écart est particulièrement flagrant en matière de finition, avec des ajustements approximatifs et des matériaux bas de gamme qui trahissent les économies réalisées sur les coûts de production. Les plastiques intérieurs durs et cassants, les éléments mal assemblés et les bruits parasites nombreux offrent une expérience à bord qui contraste fortement avec les standards européens contemporains.

Au-delà des aspects purement esthétiques et tactiles, cette qualité de fabrication insuffisante affecte également des éléments fonctionnels cruciaux comme la direction, imprécise et peu informative, ou le frein de parking électronique au comportement erratique. Ces défauts, qui pourraient sembler mineurs isolément, créent collectivement une expérience utilisateur dégradée et potentiellement problématique sur le long terme.

Le MG ZS illustre ainsi la difficulté de concilier prix bas et qualité acceptable dans l'industrie automobile contemporaine. Si la marque britannique historique tente de capitaliser sur son héritage pour séduire une clientèle européenne, la réalité chinoise de sa production actuelle transparaît trop visiblement à travers les nombreuses faiblesses de ce modèle. Un constat d'autant plus décevant que la marque au célèbre octogone avait jadis su imposer des standards d'excellence dans ses domaines de prédilection.

Faiblesses identifiées :

  • Finition approximative : ajustements dignes d'une Fiat Panda des années 1980
  • Plastiques qui grincent, bruits parasites diffus, matériaux peu robustes
  • Frein de parking électronique s'activant de manière aléatoire
  • Direction peu fiable et imprécise

 

Land Rover Discovery Sport peu fiable

3. Land Rover Discovery Sport : Beau design mais défauts chroniques

Sans surprise, Land Rover maintient sa réputation en matière de fiabilité douteuse avec ce Discovery Sport aux multiples défauts.

Le Land Rover Discovery Sport, lancé en 2014 pour remplacer le Freelander, s'inscrit dans la stratégie d'expansion de la gamme Land Rover voulue par le groupe Tata Motors après son rachat de la marque britannique en 2008. Positionné comme un SUV compact premium à vocation familiale, ce modèle devait incarner l'accessibilité au monde Land Rover tout en conservant les attributs d'aventure et de prestige associés à la marque.

Sur le papier, ce Discovery Sport présente de nombreux atouts. Son design distinctif, signé Gerry McGovern, allie élégance et robustesse dans des proportions équilibrées. Son habitacle modulable propose jusqu'à sept places, une rareté dans ce segment. Ses capacités tout-terrain, nettement supérieures à celles de ses concurrents directs, perpétuent l'héritage off-road de Land Rover. La combinaison de ces qualités a rapidement fait de ce modèle un succès commercial à l'échelle mondiale.

Mais l'expérience ownership révèle rapidement la face sombre de ce SUV britannique. Comme souvent chez Land Rover, la qualité de fabrication et la fiabilité ne sont pas à la hauteur des prétentions premium de la marque. Les problèmes de finition apparaissent dès les premiers mois d'utilisation avec des garnitures qui se décrochent et des bruits parasites multiples. Plus inquiétante encore, la persistance des problèmes d'étanchéité, mal récurrent chez Land Rover depuis des décennies, avec des infiltrations d'eau par le toit et le pare-brise qui peuvent rapidement endommager l'électronique embarquée.

Cette électronique, justement, constitue un autre point faible majeur du Discovery Sport. Entre voyants qui s'allument sans raison, système d'infodivertissement capricieux et connexions USB défaillantes, l'expérience technologique est souvent frustrante. Ces défauts, qui pourraient sembler mineurs isolément, créent collectivement une impression de véhicule mal fini et peu fiable qui contraste fortement avec son positionnement tarifaire élevé.

Plus graves et coûteux, les cas rapportés de casses mécaniques prématurées (boîtes de vitesses et moteurs) jettent une ombre supplémentaire sur la réputation de ce modèle. Ces défaillances majeures, même si elles restent proportionnellement moins fréquentes que les problèmes de finition ou d'électronique, représentent un risque financier considérable pour les propriétaires, particulièrement hors période de garantie.

Le Discovery Sport illustre ainsi le paradoxe Land Rover contemporain : des véhicules séduisants esthétiquement et conceptuellement, mais qui continuent de souffrir de défauts de conception et de fabrication difficiles à justifier dans cette gamme de prix. Une situation d'autant plus problématique que la concurrence allemande et suédoise propose désormais des alternatives de plus en plus convaincantes, y compris en matière de capacités tout-terrain.

Problèmes majeurs :

  • Finition défaillante : garnitures intérieures se décrochant, bruits de mobilier divers, défauts de peinture
  • Infiltrations d'eau dans l'habitacle (toit et pare-brise)
  • Climatisation dysfonctionnelle
  • Cas de boîtes de vitesses et moteurs cassés même à faible kilométrage
  • Électronique capricieuse : voyants s'allumant sans raison, perte de données du système d'infodivertissement, problèmes de ports USB, redémarrages système inopinés

 

6. Peugeot 308 : Les défauts moteurs à vérifier impérativement

Le slogan "Motion & Emotion" de Peugeot prend une tournure ironique face aux nombreux déboires techniques de la 308.

La Peugeot 308 de deuxième génération, lancée en 2013 et restylée en 2017, incarnait la renaissance stylistique et qualitative de la marque au lion. Élue "Voiture de l'Année 2014" en Europe, cette compacte avait impressionné par son design épuré, son habitacle novateur baptisé i-Cockpit et sa qualité de fabrication en nette progression par rapport à la génération précédente.

Cette 308 représentait la concrétisation de la montée en gamme voulue par Peugeot, qui ambitionnait de se positionner comme l'alternative française crédible aux références allemandes. Sur le plan du design, le pari semblait réussi : ligne élégante, finitions soignées, ergonomie repensée avec le petit volant caractéristique et les compteurs en position haute. La presse spécialisée saluait alors un véritable bond qualitatif pour le constructeur français.

Mais c'est sur le terrain de la fiabilité mécanique que cette génération a rapidement déçu. Au cœur du problème : les moteurs essence PureTech, développés à grands frais et présentés comme des prouesses technologiques lors de leur lancement. Ces trois cylindres turbocompressés, conçus pour répondre aux normes d'émissions Euro 6, se sont révélés être l'une des plus grandes catastrophes industrielles de l'histoire récente de Peugeot.

Le système de courroie de distribution baignant dans l'huile, censé améliorer la longévité et réduire le bruit de fonctionnement, s'est transformé en cauchemar pour de nombreux propriétaires. La dégradation prématurée de cette courroie, libérant des particules dans le circuit de lubrification, entraîne une cascade de défaillances pouvant aboutir à la destruction pure et simple du moteur, parfois à des kilométrages étonnamment bas.

Plus inquiétant encore, les moteurs diesel, jadis point fort historique de PSA, n'offrent pas une alternative plus fiable. Le 1.5 BlueHDI, avec sa chaîne de distribution mal conçue, et son système de dépollution complexe sujet aux cristallisations d'AdBlue, multiplie également les points faibles. L'électronique embarquée, autre vitrine technologique de cette 308, se montre tout aussi capricieuse, transformant l'expérience utilisateur en parcours semé d'embûches.

Cette 308 incarne ainsi le paradoxe d'une voiture séduisante sur le papier et à l'essai, mais qui se transforme en gouffre financier sur la durée. Un coup dur pour l'image de Peugeot qui avait justement axé sa communication sur la fiabilité retrouvée et la qualité de fabrication en progression.

Points critiques :

  • Moteurs PureTech et BlueHDI aussi problématiques que sur la 308
  • Bruits parasites au niveau des trains roulants
  • Frein de parking électronique au fonctionnement aléatoire
  • Hayon restant bloqué ou s'ouvrant brusquement à haute vitesse

 1. Opel Corsa : Symbole des faiblesses Stellantis

Grande gagnante de ce palmarès peu enviable, la petite Corsa confirme les difficultés du groupe Stellantis qui place quatre véhicules dans ce top 10.

L'Opel Corsa, modèle emblématique du constructeur allemand lancé en 1982, occupe depuis près de quatre décennies une place centrale dans le segment des citadines. Voiture populaire par excellence, la Corsa a su traverser les époques en se renouvelant régulièrement, séduisant des millions d'automobilistes à la recherche d'un véhicule compact, économique et sans prétention.

La sixième génération, commercialisée à partir de 2019, marque un tournant dans l'histoire du modèle. Première Corsa développée sous l'égide du groupe PSA (devenu Stellantis) après le rachat d'Opel, elle partage désormais sa plateforme avec la Peugeot 208. Cette stratégie de mutualisation, censée générer des économies d'échelle, s'accompagne d'une standardisation des composants mécaniques.

Sur le plan commercial, cette nouvelle Corsa a plutôt réussi son pari. Son design plus dynamique, son habitacle modernisé et sa gamme de motorisations élargie (dont une version 100% électrique) ont contribué à maintenir les ventes à un bon niveau. La transition d'une identité allemande vers un produit plus « européanisé » s'est faite sans heurts majeurs.

Mais l'intégration dans l'univers technique Stellantis a aussi importé les problèmes mécaniques chroniques observés dans d'autres modèles du groupe. Le moteur PureTech, très présent dans la gamme essence, souffre de défauts bien connus :

  • Courroie de distribution qui se désagrège dans l'huile
  • Consommation excessive d'huile
  • Segmentation défaillante

À cela s'ajoutent des soucis au niveau de l'embrayage, dont la durée de vie très courte engendre des coûts de maintenance importants. L'électronique embarquée, de plus en plus présente, est également sujette à de nombreuses pannes, ce qui complique l'expérience utilisateur.

Cette accumulation de défaillances place logiquement la Corsa en tête des voitures les moins fiables de 2025. Une position qui illustre les limites techniques auxquelles fait face le groupe Stellantis. Avec quatre modèles dans le top 10 (Corsa, 3008, 308, Astra), le groupe semble avoir généralisé des choix techniques discutables à l'ensemble de ses marques.

Pour l'acheteur potentiel, la Corsa est ainsi un véhicule séduisant sur le papier, mais risqué sur la durée. Un constat d'autant plus regrettable que ce modèle, autrefois symbole de fiabilité raisonnable, contribuait largement à la bonne image de la marque Opel.

Défauts rédhibitoires :

  • Moteur PureTech omniprésent dans la gamme, avec tous ses défauts désormais bien connus
  • Embrayage à la durée de vie particulièrement réduite
  • Problèmes électroniques multiples et fréquents

Ce classement 2025 voit le groupe Stellantis réaliser la performance peu glorieuse de placer quatre véhicules dans le top 10, dépassant même Jaguar Land Rover en matière de problèmes de fiabilité.

Tableau comparatif des pires défauts par modèle

Rang Modèle Motorisation Transmission Électronique Problème spécifique
1 Opel Corsa PureTech défaillant Embrayage fragile Multiples défaillances Leader incontesté des problèmes
2 Peugeot 3008 PureTech/BlueHDI problématiques Frein parking aléatoire Similaire à la 308 Hayon dangereux
3 Land Rover Discovery Sport Cas de casse à faible km Problèmes signalés Voyants fantômes Infiltrations d'eau
4 MG ZS Acceptable Direction peu fiable Frein parking imprévisible Finition médiocre
5 Mercedes Classe C OM 651 fragile 9G Tronic capricieuse Keyless-go buggé Chaîne distribution
6 Peugeot 308 PureTech catastrophique Correcte GPS/écran défaillants AdBlue cristallisé
7 Mercedes Classe A Diesels à pertes de puissance 7G DCT à-coups MBUX instable Mercedes "bas de gamme"
8 Opel Astra 1.4T surchauffe Embrayage fragile Keyless/LED défaillants Finition médiocre
9 BMW X1 Consommation huile excessive ZF 8 rapports saccadée Capteurs défaillants Premium décevant
10 Ford Focus EcoBoost/Panthère désastreux PowerShift infernale Navigation/éclairage Lubrification critique


FAQ : Les questions fréquentes sur les voitures à problèmes

Comment ce classement des voitures les moins fiables est-il établi ?

Ce classement est établi par Honest John, une référence britannique en matière d'automobile, sur la base des retours d'expérience de milliers de propriétaires, des données des constructeurs et des remontées des garagistes indépendants.

Les modèles cités sont-ils tous à éviter absolument ?

Ces modèles présentent statistiquement plus de problèmes que la moyenne. Cependant, certains exemplaires peuvent fonctionner correctement. Il est recommandé d'effectuer un contrôle technique approfondi avant tout achat d'occasion et de vérifier l'historique d'entretien.

Doit-on éviter tous les modèles d'une marque citée ?

Non. Tous les modèles ne sont pas concernés. Certains moteurs ou versions précises sont à risque, d'où l'intérêt de vérifier les années de production et les finitions.

Comment évaluer la fiabilité d'une voiture avant achat ?

  • Consultez les classements de fiabilité (Honest John, AutoPlus, Caradisiac)
  • Lisez les avis clients sur les forums
  • Recherchez les campagnes de rappel
  • Privilégiez les modèles avec un historique d'entretien limpide

Pourquoi retrouve-t-on autant de marques premium dans ce classement ?

Les véhicules premium modernes embarquent davantage de technologies complexes, susceptibles de défaillir. Par ailleurs, la course à la réduction des émissions a conduit à des choix techniques parfois hasardeux (downsizing extrême, systèmes de dépollution fragiles).

Que faire si je possède déjà l'un de ces véhicules ?

Si votre véhicule fonctionne correctement, maintenez un entretien rigoureux en respectant scrupuleusement les préconisations du constructeur. Pour les modèles connus pour leurs défauts (comme le PureTech), envisagez une extension de garantie ou prévoyez une épargne pour d'éventuelles réparations.

Existe-t-il des alternatives fiables à ces modèles ?

Oui, plusieurs constructeurs maintiennent d'excellents standards de fiabilité. Les marques japonaises comme Toyota, Mazda et Honda, ainsi que certains modèles coréens de Hyundai et Kia figurent régulièrement en tête des classements de fiabilité.

Les voitures électriques sont-elles plus fiables que les thermiques ?

Les véhicules électriques comportent moins de pièces mobiles et donc potentiellement moins de sources de pannes mécaniques. Toutefois, ils peuvent présenter d'autres types de problèmes, notamment liés aux batteries ou à l'électronique complexe qui les équipe.

© 2025 - Article créé le 24 mars 2025 - Dernière mise à jour: 24 mars 2025

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